19 Novembre 2012
OmertaAprès la série d'assassinats qui touchent les proches d'Alain Orsoni, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a pressé l'ex-dirigeant nationaliste de dévoiler ce qu'il savait, lui promettant en contrepartie une protection policière.
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a pressé vendredi l'ancien dirigeant nationaliste
corse Alain Orsoni de "parler" à la suite de l'assassinat de quatre de ses proches depuis deux ans sur l'île.
Actuellement président du club de football de Ligue 1 Athletic Club Ajaccio (ACA), Alain Orsoni a répondu sur RTL être "totalement étranger à tout ce qui passe en Corse" et ne rien savoir des assassins présumés.
Le président de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Corse-du-Sud, Jacques Nacer, a été assassiné mercredi à Ajaccio. Il s'agit du 17e assassinat en Corse depuis le début de l'année.
Jacques Nacer est le quatrième proche d'Alain Orsoni, figure du nationalisme local, abattu depuis deux ans. Le 16 octobre, Antoine Sollacaro, ancien militant nationaliste et conseil de l'ACA, a été abattu par balles à Ajaccio.
Alain Orsoni est sorti jeudi du silence qu'il observait depuis lors pour dénoncer dans les médias une "effrayante" campagne qui selon lui le désigne comme "la prochaine cible".